Avec ce travail, l'auteur veut convaincre le lecteur que "ce n'est que dans l'obscurité de la tombe qu'une personne pourra trouver la paix", car "l'infatigabilité des passions" et "l'inévitabilité du destin" "ne lui donneront jamais de repos sur terre".
Kurval, un riche gentleman d'une cinquantaine d'années, décide de se marier une deuxième fois. La première femme l'a quitté pour se livrer à la débauche, le fils a suivi l'exemple de sa mère et la fille est décédée en bas âge. Des amis présentent Courval à mademoiselle de Florville, une fille de trente-six ans, menant une vie impeccable. Certes, Florville n'a jamais connu ses parents, et personne ne sait qui ils sont. Dans sa première jeunesse, elle a eu une histoire d'amour, dont un enfant est né, mais le bébé a ensuite disparu quelque part. Cependant, ces informations ne dérangent pas Kurval et, ayant rencontré la fille, il lui fait immédiatement une offre. Mais Florville exige que Courval écoute d'abord son histoire et ne cherche ensuite que sa main.
Florville, que tout le monde considère comme un parent du vénérable M. de Saint-Pra, était un bébé jeté à sa porte, et il l'a élevée enfant. Quand Florville a passé seize ans, M. de Saint-Pra, pour ne pas violer la décence, il a envoyé la fille en province chez sa sœur pour la soigner. Avec l'approbation de la sœur de Saint-Pra, une personne aux mœurs plutôt libres, Florville prend la cour du jeune officier de Senval. Ardent Senval était beau, Florville est tombé amoureux de lui et lui a finalement donné la couleur de sa jeunesse. Après un certain temps, son fils est né et elle espérait que son amant l'épouserait. Mais il a pris l'enfant et a disparu. L'inconsolable Florville rentre à Paris à Saint-Pra et lui avoue tout. Le Saint-Pra condescendant, réprimandant la jeune fille, l'envoya chez sa - cette fois pieuse - parente de Mme de Lerence, mais Florville y était même en danger. À la demande de son amie, Madame de Lerens introduit le jeune Saint-Ange dans la maison pour que «des exemples vertueux contribuent à façonner son âme». Saint-Ange est tombée amoureuse de Florville, bien qu'elle ne lui ait pas rendu la pareille. Il l'a poursuivie partout et une nuit, pénétrant par effraction dans sa chambre, l'a prise de force. Sortant de son étreinte, Florville enragé le frappa avec des ciseaux de couture. Le coup est tombé dans le cœur et Saint-Ange est aussitôt mort.
Madame de Lorens a réglé les tristes conséquences de l'affaire. Florville est allé à Paris à Saint-Pra. Dans un hôtel en bordure de route, elle a été témoin d'un meurtre et, d'après son témoignage, une femme âgée qui a poignardé ses biens s'est rendue à l'échafaudage. À Paris, suivant les souhaits de Florville, Saint-Prax l'a aidée à vivre au monastère sacré, où elle vit et maintenant, passant des jours dans des occupations pieuses et des prières.
Après avoir écouté les aveux de Florville, Courval continue d'insister sur leur mariage, car, selon lui, Florville n'est pas coupable de ses malheurs.
Et Florville devient l'épouse de Kurval, ils attendent déjà l'héritier, lorsque le fils prodigue de Courval apparaît de sa première épouse et raconte l'histoire de ses mésaventures.
Ayant quitté son père, il rejoint le régiment et accède rapidement au grade d'officier. Dans une ville de province, il a séduit une certaine noble fille, et elle a donné naissance à un enfant de lui. Par lâcheté, il quitte la demoiselle et s'enfuit en Italie, emmenant son fils avec lui. Quand son fils a grandi, il l'a envoyé en France pour améliorer son éducation, où il est tombé amoureux d'une charmante fille. Ayant souhaité «prendre de force ce qui lui avait été refusé» par cette personne vertueuse, son fils a reçu un coup à la poitrine, qui lui est devenu fatal. Désespéré par la mort de son fils, il est parti en voyage. En chemin, il a rencontré une femme condamnée à mort et l'a reconnue comme sa mère. Il a pris rendez-vous avec elle et sa mère lui a dit qu'elle avait été condamnée sur la base du témoignage d'un certain jeune noble qui était le seul témoin de son crime. Pour couronner le tout, sa mère lui a révélé un secret: il s'avère qu'il a une sœur. Quand elle est née, la mère, désirant que tout l'héritage soit hérité par son fils, a trompé son mari, disant que la fille était morte, et l'a en fait jetée à un certain monsieur de Saint-Pra ...
A ces mots, le pauvre Florville se lève d'horreur et appelle le fils de Courval: «Me reconnais-tu, Senval, reconnais-tu en moi ta sœur, la fille séduite par toi, le meurtrier de ton fils, la femme de ton père et la créature dégoûtante qui a amené ta mère à l'échafaud ... "Et se précipitant vers le pistolet de Senval, elle l'attrape, se tire une balle et tombe, trempée de sang.
Après la mort de Florville, M. de Courval était gravement malade, mais les inquiétudes de son fils l'ont ramené à la vie. "Mais tous les deux, après tant de coups cruels du destin", décident de se retirer au monastère.